Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste : un ministre en échec total face à la diplomatie d’un pays à genoux

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Port-au-Prince, mars 2025 — Il était censé redonner à Haïti une voix sur la scène internationale. Il était attendu comme celui qui saurait redresser la diplomatie haïtienne, devenue fantomatique, inaudible, insignifiante. Mais quelques semaines après sa nomination, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste incarne déjà, aux yeux de nombreux observateurs, l’échec retentissant d’un choix mal calculé, politiquement hasardeux, et diplomatiquement désastreux.

Alors que le pays est en chute libre — État effondré, territoires livrés aux gangs, insécurité incontrôlée, diplomatie inexistante —, nommer un ancien haut cadre de la Police nationale, sans aucune expérience en relations internationales, s’est révélé être un pari non seulement risqué, mais catastrophique.

Un ministre hors sol, sans vision, sans impact

Dès sa prise de fonction, Jean-Baptiste a démontré son inadaptation flagrante aux exigences du poste. Aucune déclaration forte, aucun signal politique crédible, aucune initiative diplomatique structurée. Le silence est devenu sa seule stratégie, l’inaction sa marque de fabrique.

Pendant que le pays implose, le chef de la diplomatie reste muet, invisible, effacé. Où est-il face à la crise migratoire ? Où est-il face à l’embargo sécuritaire ? Où est-il face au désengagement de la communauté internationale ? Nulle part. Harvel Jean-Baptiste semble totalement dépassé par l’ampleur de la mission.

Un symbole de plus du naufrage du pouvoir

Le ministère des Affaires étrangères, censé être le moteur du rayonnement et du redressement de la nation, est devenu sous sa direction un ministère fantôme, vidé de sens, incapable d’agir, de proposer ou même de réagir.

Aucune feuille de route, aucune stratégie claire, aucune articulation avec les grands enjeux mondiaux. La diplomatie haïtienne, autrefois considérée dans les cercles régionaux, n’est plus qu’un poste d’observation passif d’un pays en train de s’effondrer.

La responsabilité incombe à un homme : Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, dont l’incompétence et l’inaction illustrent cruellement la faillite globale d’un pouvoir de plus en plus discrédité.

Un peuple abandonné, une diplomatie absente

Pendant que le peuple haïtien endure la terreur quotidienne, l’exode, la faim et la peur, le ministre Harvel reste étranger aux souffrances de son propre pays. Il ne porte aucun message fort, ne formule aucune demande officielle structurée à l’ONU, à la CARICOM, à l’OEA ou à ses partenaires bilatéraux. Il est là sans être là.

Haïti n’a jamais été aussi seule, et son ministre des Affaires étrangères aussi inutile.

Le constat est implacable : c’est un échec total

Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste a échoué. Il a échoué à incarner l’État. Il a échoué à reconstruire la crédibilité d’Haïti. Il a échoué à créer des alliances, à défendre les intérêts du peuple, à proposer une vision. Son passage à la tête du ministère est une erreur de casting, un rendez-vous manqué, un désastre pour le pays.

Il ne reste plus rien à sauver de ce bilan : ni prestige, ni projet, ni perspective.

Haïti n’a plus besoin de gestionnaires politiques choisis par compromis. Elle a besoin de leaders compétents, solides, courageux, capables de se dresser devant le monde pour défendre les droits de leur peuple avec intelligence, fermeté et stratégie.

Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste n’est pas cet homme.

Rédaction : Zantray News

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