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Pendant qu’Haïti s’effondre sous la terreur des gangs, que des milliers d’Haïtiens sont quotidiennement humiliés et déportés par la République dominicaine, que l’aéroport international Toussaint Louverture reste désespérément fermé, le chef de la diplomatie haïtienne se donne en spectacle dans les consulats haïtiens aux États-Unis. Il sautille de ville en ville, de Washington à Boston, en passant par Orlando et Miami, pour se réunir avec le personnel consulaire et leur donner des directives d’une banalité affligeante.
Dans un contexte de violence extrême et de précarité généralisée, ces rencontres auraient pu se faire en visioconférence. Mais Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste préfère les déplacements inutiles, profitant sans gêne des longs séjours à l’étranger pour accumuler des perdiems. Le contenu des réunions et les recommandations qui en découlent ne font que révéler son incompétence, son cynisme et son avarice.
Ce ministre incarne l’échec absolu de la diplomatie haïtienne : sans vision, sans courage et sans résultats. Depuis son investiture, il n’a produit aucun document stratégique, n’a rencontré aucune personnalité influente et se contente de nommer des incompétents dans les missions diplomatiques. Il ne fait que de la figuration et du micro-management.
Washington (12 mars 2025) : un cirque pitoyable
Le chancelier a participé à la 56ᵉ session spéciale de l’OEA. Un passage fantomatique qui n’a produit strictement rien, sinon un discours décousu et sans impact.
• Aucune rencontre importante pour obtenir du soutien international face à l’insécurité et à l’effondrement économique.
• Aucune déclaration forte pour dénoncer les abus contre les Haïtiens en République dominicaine.
Pire encore, la rencontre qu’il avait sollicitée avec son homologue dominicain, Roberto Álvarez, a été annulée sans explication. Une humiliation supplémentaire pour Haïti. Mais pourquoi s’indigner ? Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste ne veut pas froisser son « petit parrain » Smith Augustin, qui espère trouver refuge en République dominicaine après avoir pillé le pays sous le Conseil présidentiel de transition.
New York, Boston, Chicago (12-14 mars 2025) : une promenade de luxe
Après Washington, direction New York et Boston, officiellement pour « améliorer les services consulaires ». Une farce qui ne fait rire personne.
• Les consulats haïtiens restent gangrenés par la corruption et l’incompétence.
• Les Haïtiens en détresse n’ont toujours aucun soutien diplomatique.
• Aucune réforme, aucun plan, aucune action sérieuse.
Ce que les bénéficiaires du TPS et du programme Parole attendent, ce n’est pas une visite de courtoisie du ministre. Ils veulent que l’administration Trump comprenne leur situation et revienne sur sa décision de mettre fin à ces programmes. Mais le chancelier, totalement dépassé, n’a entrepris aucune démarche de plaidoyer auprès des autorités américaines.
Un vrai ministre des affaires étrangères aurait rencontré des officiels de haut niveau, négocié des accords et défendu les intérêts des Haïtiens. Mais Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste s’est contenté de réunions avec des chefs de poste intérimaires et des vice-consuls – eux-mêmes souvent corrompus et incompétents – avant de poster des photos sur les réseaux sociaux du MAE.
Chicago : une rencontre scandaleuse
Selon plusieurs sources, à Chicago, le chancelier a explosé de colère face à des remarques jugées désobligeantes de certains agents consulaires. Son tempérament brutal, son aversion pour la contradiction et son manque de culture diplomatique sont bien connus. Mais rabaisser des vice-consuls devant leurs subordonnés est indigne d’un chef de la diplomatie.
Miami et Orlando (17-18 mars 2025) : un discours creux
En Floride, où réside une importante communauté haïtienne, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste a poursuivi son one-man-show. Il a parlé de modernisation des consulats et de protection des Haïtiens à l’étranger, comme si le drame migratoire actuel n’était qu’une simple question administrative.
• Aucune annonce concrète pour les milliers d’Haïtiens menacés d’expulsion.
• Aucune tentative de rencontre avec des élus locaux (maires, députés, sénateurs) pour explorer des solutions.
• Aucune démarche sérieuse pour renforcer le plaidoyer en faveur des migrants haïtiens.
Ce n’est pas seulement de l’incompétence, c’est du mépris.
Haïti mérite mieux que cette diplomatie de pacotille
Cette tournée n’est rien d’autre qu’un gaspillage criminel des maigres ressources du pays. Pendant que les Haïtiens souffrent sous la terreur des gangs et risquent l’expulsion, leur ministre des affaires étrangères saute d’avion en avion pour des réunions sans impact.
Pendant ce temps :
• La République dominicaine intensifie les expulsions, et Haïti ne réagit pas.
• L’aéroport international Toussaint Louverture reste fermé, isolant davantage le pays.
• Les gangs règnent en maîtres à Port-au-Prince, et aucune diplomatie active ne permet de mobiliser un soutien international.
Et que fait Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste ? Il révise la liste de ses perdiems et continue de placer ses proches aux postes stratégiques.
Le peuple haïtien mérite des réponses :
• Où sont les résultats concrets de cette tournée ?
• Combien a coûté ce voyage ?
• Pourquoi aucun accord n’a été obtenu ?
Il est temps que le Conseil présidentiel de transition (CPT) rende des comptes.
Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste n’est pas un chancelier. Il est un figurant, un arnaqueur, un fossoyeur de la diplomatie haïtienne. Tant que des hommes comme lui resteront au pouvoir, Haïti continuera de sombrer dans l’humiliation et le chaos.
Rédaction : Zantray News