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Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’est récemment exprimé à travers une note de presse concernant les violences perpétrées par des gangs criminels dans plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de la capitale. Selon le communiqué officiel, ces événements tragiques, qui ont eu lieu entre le 24 et le 25 février 2025 à Tabarre 27, Debussy, Fort National et Delmas 30, ont causé des pertes humaines et poussé de nombreuses familles à fuir leurs foyers.
Le CPT, après avoir condamné ces violences et exprimé sa solidarité envers les victimes, annonce avoir donné des instructions fermes aux forces de l’ordre pour rétablir l’ordre et traquer les responsables. Cependant, cette déclaration soulève une question importante : pourquoi le Conseil ne prend-il pas la responsabilité de la situation en se concentrant davantage sur des actions concrètes plutôt que sur des condamnations formelles ?
Certains observateurs estiment que condamner les violences et exprimer des condoléances aux victimes n’est que l’expression d’un échec du Conseil à prendre des mesures efficaces pour éradiquer les gangs et garantir la sécurité de la population. Au lieu de présenter des solutions tangibles et des actions directes, le Conseil semble se contenter de réagir aux événements plutôt que de les prévenir.
La gestion de la crise sécuritaire par le CPT suscite ainsi de plus en plus de critiques. Au lieu d’assumer pleinement sa responsabilité dans la protection des citoyens et la lutte contre les bandits, le Conseil continue de faire des déclarations générales qui semblent éloignées des réalités du terrain. Pour beaucoup, il est évident que ce type de communication ne fait qu’aggraver la perception de l’incapacité du Conseil à rétablir la paix.
Face à cette situation alarmante, certains appellent à une remise en question du rôle du CPT. Faut-il continuer à tolérer cette forme de gestion de crise qui semble se limiter à des condamnations sans suite concrète ? Les citoyens attendent des réponses plus solides, et nombreux sont ceux qui estiment que le Conseil doit assumer sa responsabilité et prendre des mesures drastiques pour garantir leur sécurité.
Le constat est clair : les actes de violence continuent de sévir dans le pays, et les solutions proposées par le CPT ne semblent pas suffisantes pour endiguer cette crise. En attendant des actions plus décisives, le peuple continue de vivre dans l’angoisse, espérant que le Conseil prendra enfin les mesures nécessaires pour garantir leur sécurité et ramener la paix dans le pays.
Mozard Lombard,