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La disparition de l’USAID plongerait Haïti dans une incertitude profonde. Déjà en proie à une crise multidimensionnelle, le pays pourrait être l’une des principales victimes de cette décision.
75 % des dépenses de santé en Haïti sont actuellement couvertes par l’aide internationale, dont l’USAID est le principal contributeur. Sa fermeture risquerait de compromettre l’accès aux soins et d’entraîner l’effondrement de nombreux services essentiels.
La montée du nationalisme à l’échelle mondiale impose une nouvelle réalité : les pays les plus vulnérables ne peuvent plus compter uniquement sur l’aide extérieure pour assurer leur développement.
Quelle alternative pour Haïti ?
Face à cette menace, les dirigeants haïtiens doivent agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire et économique. Deux axes d’action sont essentiels :
Diversifier les partenariats internationaux : Ne plus dépendre exclusivement des États-Unis et explorer de nouvelles alliances stratégiques avec d’autres puissances économiques.
Rationaliser les dépenses publiques : Mettre en place une gestion plus efficace et transparente des ressources nationales afin de limiter l’impact de cette crise potentielle.
La fermeture de l’USAID est un signal fort du nouvel ordre mondial en train de se dessiner. Haïti doit choisir entre renforcer sa résilience ou subir les conséquences de son inertie. Nos autorités doivent agir, maintenant ou jamais.
Rédaction : Zantray News
