|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Dans la nuit du 28 au 29 janvier, Bwa Majò, une localité située dans la commune de Kenscoff, a été le théâtre d’une attaque violente menée par des groupes armés. Les bandits, lourdement armés, ont semé la terreur parmi les habitants en commettant des meurtres, des viols et en incendiant des habitations. Cette nouvelle escalade de violence témoigne de la fragilité croissante de la situation sécuritaire dans le pays, alors que les gangs renforcent leur emprise sur plusieurs zones du territoire.
Face à cette situation alarmante, la réaction des forces de l’ordre a été largement jugée insuffisante. Impuissante face à la puissance de feu des criminels, la police n’a pas été en mesure de stopper l’offensive, laissant ainsi les gangs exercer un contrôle de plus en plus affirmé sur les quartiers. Bien que des appels à l’aide aient été lancés par les résidents et certaines organisations, aucune mesure concrète n’a été prise pour restaurer l’ordre.
Dans ce contexte de violence croissante, l’État haïtien semble débordé, luttant pour maintenir un semblant de contrôle. Le gouvernement, tout en annonçant la tenue d’élections et d’un référendum sur la nouvelle Constitution cette année, n’a pas su répondre efficacement à l’intensification des attaques des gangs armés, qui continuent de s’étendre à d’autres zones du pays. La présence de forces étrangères, censées soutenir la sécurité, n’a pas permis d’inverser la tendance, et la situation ne cesse de se dégrader.
Ce nouvel épisode tragique de Bwa Majò met en lumière l’incapacité de l’État à maîtriser la violence, un défi majeur pour le pays qui peine à se relever de la crise sécuritaire et politique actuelle.
Rédaction Zantray News
