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Un vent de scandale souffle sur le système judiciaire haïtien alors que le Commissaire du Gouvernement près de la Cour d’Appel de Port-au-Prince, Claude Jean, fait face à de graves accusations. Selon des sources fiables, il cherche à blanchir trois conseillers présidentiels inculpés au cabinet d’instruction : Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire, et Smith Augustin.
Le Commissaire du gouvernement, Claude Jean, chargé de représenter les intérêts de la justice, a organisé une rencontre clandestine avec les trois inculpés dans une manœuvre qui s’apparente à une tentative de manipulation judiciaire. Ces révélations suscitent l’indignation de nombreux observateurs et acteurs de la société civile, qui dénoncent un « complot orchestré » visant à protéger ces personnalités influentes au détriment de la justice.
Les accusations portées contre le Commissaire Claude Jean illustrent une réalité troublante en Haïti : un système judiciaire à deux vitesses, où les élites jouissent d’une impunité quasi-totale tandis que les citoyens ordinaires subissent la rigueur de la loi. Des voix s’élèvent pour dénoncer ce traitement préférentiel réservé aux hauts fonctionnaires, souvent liés aux cercles du pouvoir.
« Comment peut-on espérer rétablir l’État de droit dans un pays où la justice protège les riches et puissants, mais persécute les faibles ? » s’indigne un militant des droits humains.
Pour beaucoup, le Commissaire Claude Jean incarne aujourd’hui l’échec du système judiciaire haïtien. Son rôle dans cette affaire soulève de sérieuses questions sur l’intégrité de ceux qui occupent les plus hautes fonctions judiciaires. L’opinion publique exige des comptes, et la pression monte sur le ministre de la Justice pour qu’il prenne des mesures fermes à l’encontre de Claude Jean.
« Ce commissaire n’a plus aucune légitimité pour continuer à siéger à la Cour d’Appel de Port-au-Prince. Si le ministre de la Justice ne réagit pas, il sera lui aussi complice de cette mascarade », déclare un juriste outré.
La société civile appelle à des réformes urgentes pour mettre fin à l’impunité et restaurer la crédibilité du système judiciaire haïtien. Le silence des autorités face à ce scandale ne fait qu’alimenter la méfiance et la colère d’une population déjà éprouvée par des décennies d’injustice et de corruption.
L’heure est venue pour le gouvernement haïtien de prouver qu’aucun citoyen, qu’il soit puissant ou modeste, n’est au-dessus de la loi. Si aucune mesure n’est prise pour sanctionner Claude Jean et ses complices présumés, c’est toute la justice haïtienne qui continuera de sombrer dans la honte et la décrédibilisation.