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La guerre contre les gangs en Haïti, qui déstabilise le pays depuis plusieurs années, ne frappe pas seulement les civils, mais affecte également les forces de l’ordre. Les policiers, en première ligne face à cette violence endémique, endurent des traumatismes psychologiques importants, mais leur bien-être mental reste largement négligé.
Exposés quotidiennement à des scènes de violence, de meurtres et d’horreurs, de nombreux policiers souffrent de stress post-traumatique (SPT), mais le manque de soutien psychologique les empêche de surmonter ces épreuves. Les symptômes de cette détresse sont variés : cauchemars, perte de motivation, angoisses et même recours à l’alcool ou aux drogues pour tenter de gérer leur souffrance.
La négligence des autorités vis-à-vis de la santé mentale des policiers représente un véritable danger, non seulement pour eux, mais aussi pour la sécurité publique. Un policier traumatisé, en proie à des troubles psychologiques, devient potentiellement une menace pour lui-même et pour la population qu’il est censé protéger. Ce mal-être peut aussi exacerber la méfiance croissante entre la population et les forces de l’ordre, déjà fragilisée par la violence des gangs et les inégalités sociales.
Il est donc crucial que des mesures soient prises pour protéger la santé mentale des policiers haïtiens. Leur bien-être psychologique est essentiel pour garantir une sécurité durable et maintenir la confiance de la population dans les institutions de l’État. Des programmes de soutien, de thérapie et de prévention du stress post-traumatique devraient être mis en place pour éviter que ces hommes et femmes en uniforme ne deviennent des victimes supplémentaires du chaos qui secoue le pays.
Rédaction Zantray News