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À l’occasion de ses vœux de nouvelle année, Xiomara Castro, la présidente du Honduras, a adressé un avertissement direct à Donald Trump, qui prendra officiellement ses fonctions de président des États-Unis le 20 janvier prochain. Si ce dernier mettait à exécution sa promesse d’expulser de force les migrants arrivés illégalement sur le sol américain, Castro a menacé de fermer les bases militaires américaines installées sur le territoire hondurien.
Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes sur la question migratoire entre les États-Unis et ses voisins d’Amérique centrale. Le Honduras, l’un des pays les plus affectés par les départs massifs de migrants vers le nord, s’oppose fermement aux politiques d’expulsion proposées par Trump. La menace de fermer les bases, qui sont un symbole de la coopération militaire entre les deux pays, souligne la volonté de Castro de défendre les droits des migrants et de contrer ce qu’elle considère comme des politiques inhumaines.
La présidente du Honduras, qui a pris ses fonctions en janvier 2022, poursuit ainsi une politique de résistance face aux mesures du futur président américain. Sa position pourrait avoir des répercussions sur les relations diplomatiques entre les deux nations, alors que la question migratoire reste au cœur des débats politiques des deux côtés de la frontière.
Reste à voir comment Donald Trump réagira à cette déclaration dans les jours qui suivront son investiture.
Rédaction Zantray News
